Le Nouveau Vic
Juin 1891. Sur le flanc du mont Royal, à quelques pas seulement du campus centre-ville de l’Université McGill, les travaux de construction d’un important lieu de guérison, d’entraide et d’éducation débutent : l’Hôpital Royal Victoria est né.
Saviez-vous que ? L’Hôpital Royal Victoria a toujours été un milieu multiculturel. En 1894, la première année d’existence de l’hôpital, plus de la moitié des patients admis provenaient de 24 pays autres que le Canada. L’Hôpital Royal Victoria et McGill partagent des liens étroits depuis toujours. Au départ, la mission de l’Hôpital était d’offrir des soins sans discrimination fondée sur les croyances ou l’origine ethnique; celle de la Faculté de médecine de McGill, d’innover en matière de voies thérapeutiques, de recherche et d’enseignement dans le domaine médical. Depuis plus d’un siècle, l’Hôpital et la Faculté collaborent ainsi au service de la société.
En plus de 130 ans, le contexte a bien sûr changé, et le vaste complexe de l’Hôpital est désaffecté depuis 2015. L’idée de redonner vie à ce site historique commence alors à germer.
Cette idée devient aujourd’hui réalité. Sous la supervision des autorités gouvernementales, et en collaboration avec celles-ci, l’Université McGill propose un plan de requalification d’une partie de l’ancien hôpital en pôle de recherche, d’enseignement et d’apprentissage de pointe axé sur les systèmes de développement durable et les politiques publiques.
La vocation du Nouveau Vic s’inscrit ainsi dans la continuité de celle de l’Hôpital Royal Victoria : être un lieu de guérison. Le Projet du Nouveau Vic a pour but de contribuer à guérir la planète, en relevant les grands défis environnementaux qui la menacent.
En réponse aux appels à l’action lancés dans le Rapport final du groupe de travail du vice-principal exécutif sur les études et l’éducation autochtones de 2017, McGill s’engage dans son plan directeur du campus à veiller à ce que les espaces dédiés aux Autochtones soient intégrés dans tous les aspects de la planification de l’Université, y compris les plans pour le site de l’hôpital Royal Victoria.
En janvier 2021, McGill lance un processus visant à faire participer les communautés autochtones à la conception du projet Nouveau Vic.
L’Université McGill est située sur un emplacement qui a longtemps servi de lieu de rencontre et d’échange entre les peuples autochtones. Aujourd’hui, McGill honore, reconnaît et respecte ces nations à titre d’intendant traditionnel des terres et de l’eau de ce site.
Dans le Plan stratégique académique de l’Université McGill, il est précisé que tout établissement universitaire du XXIe siècle aspirant au rang de premier de classe dans le monde doit mettre le développement durable au cœur de ses activités de gestion, de recherche et d’enseignement.
Voilà l’engagement que nous prenons, et le projet du Nouveau Vic nous aide à redéfinir ce qu’est une université ouverte, connectée et déterminée.
Des espaces sortant de l'ordinaire
Le projet du Nouveau Vic est un élément essentiel du Plan directeur : une vision globale et un cadre de collaboration pour l’ensemble du site du Royal Vic qui est géré par la Société Québécoise des infrastructures.
Le nouveau complexe de l’Université McGill facilitera les échanges et la formation de liens entre les professeurs, les étudiants et les membres du personnel. Véritable lieu d’ouverture, de connexion et de détermination, le site servira la communauté universitaire tout en invitant les partenaires, les groupes communautaires et les citoyens à s’approprier les lieux et à venir s’imprégner de l’effervescence intellectuelle qui y régnera.
Les chambres des patients et les installations médicales seront repensées et complètement transformées en un espace animé, ouvrant la porte aux chocs créatifs et à une plus grande innovation.
Un modèle d’intégration urbaine, le projet rendra hommage à Frederick Law Olmsted, célèbre architecte-paysagiste du XIXe siècle, et à sa vision de la montagne comme les « poumons verts de la ville ». Saviez-vous que ? La création du parc du Mont-Royal a commencé dans les années 1870, lorsque Frederick Law Olmsted, également concepteur du Central Park de New York, a été mandaté pour son aménagement. Les principes directeurs qu’il a établis sont encore pertinents pour la transformation actuelle du site et témoignent de l’importance de la planification à long terme, du respect du genius loci (esprit du lieu), de la priorité accordée à l’accès universel et de l’offre « de loisirs et de bien-être aux citadins ».
Le Nouveau Vic servira de modèle pour le réaménagement responsable des édifices patrimoniaux et l’édification d’immeubles conformes aux normes les plus élevées de design et de construction durables. Saviez-vous que ? Les données archéologiques et historiques indiquent la présence de peuples autochtones sur le mont Royal il y a 4 000 à 5 000 ans. Pour ce faire, une attention particulière sera accordée à l’équilibre entre la fonctionnalité, la nature, le patrimoine et la reconnaissance de l’histoire autochtone du territoire.
Au terme de ce projet d’envergure, l’Université McGill vise l’obtention des certifications LEED et WELL. Saviez-vous que ? Le système d’évaluation LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) est une certification internationale qui vise à promouvoir une utilisation efficace de l’énergie, des matériaux et de l’eau. Ces normes de construction s’appliquent aux bâtiments neufs ainsi que rénovés. Saviez-vous que ? La norme de construction WELL est un système fondé sur le rendement permettant de mesurer, de certifier et de surveiller des éléments de l’environnement bâti qui ont une incidence sur la santé et le bien-être des humains par l’entremise de l’air, de l’eau, de l’alimentation, de la lumière, de l’activité physique, du confort et de l’esprit. Lors de la réalisation des plans d’un bâtiment visant la certification WELL, la priorité doit être accordée à la santé et au bien-être de ses occupants.
Le projet donnera naissance à des lieux d’enseignement et de recherche de calibre mondial, mais aussi à un site respectueux de son histoire et parfaitement intégré au milieu de vie, à la ville et au territoire.
L'innovation
en action
Pour nous attaquer aux défis mondiaux, nous devons rassembler les gens en fonction des problèmes qu’ils s’emploient à résoudre, et non pas en fonction de leur discipline.
Sur ses campus, l’Université McGill possède bon nombre des ingrédients nécessaires pour relever les défis liés au développement durable. Des équipes multidisciplinaires s’attellent déjà à la tâche en compagnie de partenaires de recherche et du secteur à l’échelle locale et mondiale. Et ce n’est qu’un début.
Le Nouveau Vic augmentera considérablement notre capacité de réunir ce talent et cette infrastructure au même endroit, et de loger cette communauté d’apprentissage et de pratique. Élément central du Plan directeur de McGill, le projet permettra à l’Université tout entière de continuer d’évoluer, d’élaborer, de mettre à l’essai et d’appliquer des méthodes de recherche et d’enseignement dignes du XXIe siècle.
Imaginez un environnement où les étudiants et les chercheurs peuvent participer à la conception et à la fabrication d’un nouveau type de plastique biodégradable et de le voir passer rapidement du modèle informatique, au prototype, aux essais puis à la mise en marché.
Les expériences d’apprentissage uniques seront monnaie courante au Nouveau Vic grâce à des espaces d’apprentissage, à des cours et à des programmes dynamiques qui alimenteront une révolution pédagogique et prépareront les étudiants à la résolution de problèmes complexes par de nouveaux moyens.
Les jeunes ont déjà les idées et la motivation nécessaires pour changer le monde. Ils se concentrent sur la portée de leurs actions, comme la transition rapide vers des économies à faible, ou sans, émission de carbone et la lutte contre les changements climatiques et leurs conséquences. L’Université McGill stimule ce dynamisme, et le Nouveau Vic l’accélérera. Nous continuerons d’offrir aux leaders de demain bien plus que la seule acquisition de connaissance : nous cultiverons leur capacité de collaboration, de créativité et de résilience.
Repenser,
renouveler,
réinventer
Le projet du Nouveau Vic, c’est celui d’une des plus grandes universités du monde qui entend réinventer la notion même d’université: sa structure, sa finalité et le rôle qu’elle joue auprès de ses étudiants et dans la société.
Mais pourquoi donc? Parce que les problèmes actuels de notre monde sont trop complexes pour que nous puissions nous y attaquer au moyen des structures universitaires traditionnelles que sont les facultés et les départements. De grands penseurs et praticiens issus de multiples disciplines devront se pencher sur ces questions et mettre leur créativité en mode solutions. Ces dernières passent par l’innovation et les partenariats entre le public et le privé. Elles passent aussi par l’ardeur créatrice et l’énergie d’étudiants libérés des conventions et des traditions.
Véritable catalyseur, le projet nous permettra de repenser et de réinventer le modèle universitaire, et de décloisonner les disciplines, les groupes et les établissements afin de nous unir dans la réalisation d’objectifs communs, pour le bien de l’humanité.
Guérir les humains, et la planète
Le monde est à un tournant. La COVID-19 nous a montré que la société peut être refaçonnée rapidement et profondément et elle a mis en lumière ce qu’il est possible de réaliser quand les spécialistes de différents secteurs unissent leurs forces pour résoudre un problème urgent.
La brusque accélération de la recherche et de l’innovation est une lueur d’espoir en ces temps d’incertitude. Et bien que la pandémie définisse notre présent, il apparaît de plus en plus clair que les enjeux liés aux changements climatiques et au développement durable – et la façon dont nous y réagirons – définiront le siècle à venir.
Si les problèmes de développement durable auxquels nous faisons face sont plus complexes que jamais, notre capacité de les affronter n’a cependant jamais été aussi grande. Grâce à leur mission qui vise à mettre en relation de brillants esprits et à stimuler la découverte et l’innovation pour le bien commun, les universités comme McGill sont notre meilleur espoir de résoudre des problèmes qui semblent insurmontables. Un établissement – même de grand renom – ne saurait régler les problèmes environnementaux et de développement durable à lui seul; le monde entier a un rôle à jouer dans la mobilisation mondiale pour le changement.
Le rôle de l’Université McGill est clair : nous nous distinguons à l’échelle mondiale par notre capacité à allier des forces remarquables en science et en génie axés sur le développement durable à une expertise en sciences sociales et en politiques dans le but de transformer les connaissances en un effet concret sur le développement durable. Nous avons les gens, les partenaires et la vision nécessaires pour apporter une contribution importante à la quête mondiale de réponses. Toutefois, pour y parvenir, nous devons mettre à la disposition de nos équipes toutes les ressources possibles, notamment l’espace.
En tablant sur la vocation initiale de l’Hôpital Royal Victoria à titre de lieu de guérison et en s’ancrant dans nos valeurs de service à la communauté, le Nouveau Vic ouvrira la voie vers un avenir meilleur pour les Montréalais, les Québécois, les Canadiens et le monde entier.
Le développement durable au Nouveau Vic
Comment peut-on assurer la prospérité de la population actuelle sans compromettre le bien-être de nos voisins et des générations futures?
La lutte contre les changements climatiques ne suffira pas. La durabilité de notre avenir dépend de notre capacité à nous attaquer aux répercussions de l’activité humaine sur l’environnement ainsi que ses répercussions économiques et sociales. C’est pourquoi le Nouveau Vic sera axé sur deux piliers universitaires :
Les systèmes de
développement durable
L’Université McGill a adopté une approche systémique du développement durable tient compte de la relation entre les défis et les objectifs liés à ce dernier : nous comprenons que des actions entreprises en vue d’un objectif dans un système ont souvent une incidence auprès de nombreux systèmes interconnectés. Nous miserons sur les forces interdisciplinaires que l’Université McGill a développées pendant des décennies et nous offrirons un milieu de recherche et d’apprentissage où germent les idées et les partenariats se multiplient. Le Nouveau Vic abritera trois grappes de recherche au cœur du développement durable : les systèmes moléculaires et matériaux, les systèmes terrestres et les systèmes urbains. Ces grappes collaboreront davantage, partageront des ressources (équipement, espace, personnel et administration) et auront accès à des espaces de laboratoire expérimental, in silico et informatique.
Les politiques
publiques
Grâce à l’École de politiques publiques Max Bell et à certains instituts et centres de la Faculté des arts, nous mettrons l’expertise en matière de politiques en contact direct avec les systèmes de développement durable. Ainsi, les nouvelles découvertes et les nouvelles technologies seront connues des personnes qui, ultimement, sont responsables de leur mise en pratique. Parallèlement, les scientifiques, aux côtés des spécialistes des politiques, tiendront davantage compte dans leurs travaux de la réalité des gouvernements, des communautés et des citoyens qui adopteront les politiques. Les futurs spécialistes en politiques publiques évolueront au sein d’un environnement dynamique et multidisciplinaire et favoriseront l’adoption de politiques fondées sur des données probantes de l’échelle locale à l’échelle nationale.
Même si le nouveau complexe mcgillois verra seulement le jour en 2028, cela n’empêche pas nos chercheurs, nos étudiants et nos employés d’être actifs sur le terrain. De nombreux projets collaboratifs sont déjà en cours et de nouveaux sont mis en branle régulièrement.
En voici quelques exemples.
Des crustacés pour produire du plastique biodégradable
Les travaux d’Audrey Moores sont axés sur la chimie verte, une discipline où les chercheurs s’efforcent de diminuer les répercussions de l’industrie chimique sur l’environnement et la santé. Son projet de transformation de carapaces de crevettes en plastiques biodégradables a bénéficié d’une couverture médiatique nationale.
Une proportion alarmante du plastique utilisé dans le monde se retrouve dans les océans.
C’est pourquoi une équipe de recherche dirigée par Audrey Moores tente de transformer, en partenariat avec Parcs Canada, la carapace du crabe vert, une espèce envahissante, en un nouveau plastique biodégradable.
L’équipe fera ainsi d’une pierre deux coups : fabriquer du bioplastique durable et réduire les dommages causés par une espèce envahissante. Qui plus est, la population locale pourra alors tirer un revenu de ces déchets de crustacés.
Fonds des projets de durabilité de McGill
En 2010, l’Université McGill a mis sur pied le Fonds des projets de durabilité dans le but de soutenir et de financer des initiatives de développement durable menées par des membres de la communauté mcgilloise.
En plus de permettre aux McGillois de participer activement à des projets de développement durable sur le campus, le Fonds encourage les gens à devenir des acteurs de changement dans leur propre environnement d’étude et de travail.
Au cours des dix dernières années, plus de 250 projets novateurs ont été financés. En voici quelques exemples :
- Projet de production de biodiesel
- Initiative Green Labs
- McGill nourrit McGill
- Élaboration d’un cours de permaculture
- Création d’un nouveau poste à temps plein de responsable de l’approvisionnement durable, une personne qui travaillera sur le plan des politiques et de la communauté pour trouver des solutions de rechange plus durables pour le processus d’approvisionnement à McGill
Découvrez d’autres projets de développement durable du Fonds.
Les feux de forêt vus de l’espace
Morgan Crowley, doctorante au Département des sciences des ressources naturelles de McGill, a mis au point une nouvelle technique qui permet de cartographier rapidement les feux de forêt à partir de l’espace, grâce au regroupement de données satellites librement accessibles. Son objectif est de créer un tableau de bord mondial pour aider les gens à surveiller les feux de forêt qui menacent leurs terres.
En plus de participer au projet de surveillance des feux de forêt, Morgan Crowley fait partie d’une équipe d’étudiants aux cycles supérieurs travaillant au Pôle des systèmes de développement durable de l’Université McGill.
Le Pôle des systèmes de développement durable Saviez-vous que ? Depuis 2017, plus de 10 millions de dollars ont été affectés à des projets de recherche d’étudiants et de professeurs de McGill grâce aux fonds du Pôle des systèmes de développement durable.
La transition vers la durabilité, vers des modèles de développement qui favorisent le bien-être des humains tout en préservant les mécanismes de maintien de la vie de notre planète, est l’un des plus grands défis du XXIe siècle. Mais pourquoi les progrès sont-ils si lents?
C’est en grande partie parce que les approches du développement durable adoptées précédemment ne tenaient pas compte des interrelations profondes entre l’activité humaine et les systèmes environnementaux.
C’est seulement en prenant en considération les relations réciproques, mais souvent mal comprises et changeantes, entre les nombreux aspects du développement que nous pourrons mettre en œuvre des avancées scientifiques et technologiques complexes de façon durable pour les générations futures.
Le Pôle rassemble des experts de différentes facultés de McGill, fournissant un soutien et un financement à des équipes multidisciplinaires afin qu’elles s’attaquent à certains des problèmes les plus complexes et épineux en matière de durabilité. Le Pôle fournit également un soutien aux chercheurs en sciences et en sciences humaines de McGill afin qu’ils travaillent de concert à la réalisation d’avancées importantes, concrètes et socialement acceptables qui font progresser la société vers un modèle d’existence durable.
Pour en savoir plus sur le Pôle, consultez son site web.
La construction initiale de l’Hôpital Royal Victoria constituait une entreprise colossale sur le plan technique. Maintenant que le temps est venu de le transformer, la tâche qui attend les planificateurs et les travailleurs est tout aussi impressionnante. Nous sommes persuadés que la rénovation de l’Hôpital Royal Victoria attirera l’attention à l’échelle locale et internationale sur Montréal, le Québec et le Canada, et consolidera ainsi leur réputation de hauts lieux de l’innovation et de la création de savoirs dans le monde.
Ce projet, qu’on peut qualifier d’ambitieux, fait l’objet d’une soigneuse planification de l’Université McGill depuis des années. L’Université, qui avait exprimé son intérêt pour ce site patrimonial unique, avait été approchée par le gouvernement. McGill manque d’espace, et le problème est reconnu par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement; l’Université demeure par conséquent en quête d’une solution viable.
En 2015, à la suite de l’approbation de l’étude de faisabilité, l’Université met sur pied un groupe de travail, qui organise une série de consultations et d’ateliers avec des professeurs, des étudiants et des membres du personnel, afin de définir une vision pour le projet qui fera avancer sa mission académique en tant qu’université publique qui fait progresser l’apprentissage et crée et diffuse des connaissances par l’éducation, la recherche et le service à la société. En avril 2016, une vision universitaire prometteuse émerge, avec six principes directeurs, dont se dégagent deux thèmes phares : les systèmes de développement durable et les politiques publiques.
- Réaliser un projet pour Montréal, le Québec et le Canada.
- Relever les défis du développement durable grâce à la recherche, à l’élaboration de politiques et à la collaboration.
- Créer une fabrique à idées qui attire, établit des liens et inspire.
- Maintenir l’équilibre entre la nature, le patrimoine, la fonctionnalité et l’architecture durable.
- Reconnaître le passé autochtone du site et y rendre hommage.
- Être un exemple de mobilité durable et d’intégration urbaine.
- Améliorer la vue du mont Royal et l’accès à ce dernier ainsi qu’à la vision de Frederick Olmsted pour le paysage montréalais.
En juin 2018, le gouvernement du Québec autorise l’Université McGill à élaborer un dossier d’opportunité pour une partie du site de l’Hôpital Royal Victoria. Parallèlement, le gouvernement demande à la Société québécoise des infrastructures (SQI) de concevoir un Plan directeur pour l’ensemble du site. Saviez-vous que ? Dans sa Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique, le Conseil du trésor indique qu’il est obligatoire de soumettre un dossier d’opportunité. Ce document sert à démontrer la pertinence du projet, à recommander la meilleure option à long terme, à présenter l’analyse des coûts et à proposer un échéancier.
En étroite collaboration avec la SQI, la Ville de Montréal et de nombreux intervenants internes et externes, l’équipe du projet de McGill prépare le dossier d’opportunité et le soumet à l’examen du gouvernement.
En mai 2021, le dossier d’opportunité pour le projet du Nouveau Vic reçoit l’aval du conseil des ministres du gouvernement du Québec. Le projet obtient également l’approbation du Conseil municipal de Montréal en juin 2021, ainsi que des avis favorables du Conseil du trésor et du ministère de la Culture du Québec.
Le Plan directeur de la SQI et le Dossier d’opportunité de McGill sont soumis à l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) pour une consultation publique qui débutera à l’automne 2021. Vous trouverez de plus amples informations sur la consultation publique de l’OCPM sur son site Web.

Automne 2015
Sous la direction de la professeure Suzanne Fortier est créé le Groupe de travail de la principale sur l’élaboration d’une vision et d’une mission universitaires en vue de l’acquisition potentielle du site de l’Hôpital Royal Victoria. Le Groupe de travail, constitué d’administrateurs chevronnés, de chercheurs, d’étudiants au premier cycle et aux cycles supérieurs, ainsi que d’employés de l’Université, invite tous les membres de la communauté mcgilloise à proposer des idées pour contribuer à la vision universitaire du projet. Les groupes de McGill peuvent proposer une manifestation d’intérêt qui décrit leur vision universitaire du nouveau site. En septembre 2016, le Groupe de travail choisit les sciences du développement durable et les politiques publiques comme thèmes phares d’une partie du site de l’Hôpi

Septembre 2016
Le vice-principal exécutif de l’Université McGill, Christopher Manfredi, met sur pied un groupe de travail sur les études et l’éducation autochtones afin d’identifier, d’explorer et de faire avancer les idées et les initiatives qui amélioreront la présence et la réussite des étudiants, du personnel et du corps professoral autochtones. Le rapport final du groupe de travail comprend 52 appels à l’action, dont 11 portent sur la représentation physique et la reconnaissance des pratiques culturelles des Autochtones dans les espaces publics de McGill.

Avril 2017
Christopher Manfredi, vice-principal exécutif et vice-principal aux études, et Yves Beauchamp, vice-principal (Administration et finances), présentent le Plan de vision universitaire et de développement pour l’Hôpital Royal Victoria au Sénat de l’Université McGill. Dans leur présentation, ils soulignent qu’après de vastes consultations, il est établi que les axes principaux du Plan seront le développement durable et les politiques publiques. Le Sénat donne son feu vert.
Le Sénat est un organisme de gouvernance chargé du contrôle général et de la supervision des affaires universitaires de McGill; il compte 111 membres votants, représentatifs des effectifs de l’Université (enseignants, étudiants, administrateurs, membres du conseil d’administration et diplômés).

Mai 2017
McGill et Mosaic (le pôle créativité et innovation de HEC Montréal) coorganisent une séance de visualisation concertée d’une journée qui rassemble des étudiants, des chercheurs, des employés de l’Université, des organisateurs communautaires, des spécialistes en patrimoine et en architecture ainsi que des experts du Mont-Royal. Ensemble, les participants élaborent une vision riche, novatrice et ambitieuse pour la requalification du site de l’Hôpital Royal Victoria.

Juin 2018
Le gouvernement du Québec autorise l’Université McGill à formuler une proposition pour la transformation d’une partie de l’ancien Hôpital Royal Victoria et lui accorde 37 millions de dollars pour l’élaboration d’un dossier d’opportunité.
Le gouvernement demande à la Société québécoise des infrastructures (SQI) de concevoir un plan directeur pour l’ensemble du site.

De 2019 à aujourd'hui
Afin de mieux cerner leurs intérêts quant au Projet, l’équipe mcgilloise du Projet du Nouveau Vic rencontre les différentes parties impliquées : des étudiants, les médias et communications universitaires, les partenaires communautaires (le Comité des citoyen(e)s Milton-Parc, Les amis de la montagne), les partenaires autochtones, les représentants du gouvernement provincial et du gouvernement fédéral, ainsi que divers experts.

Mai 2019
Formation de groupes d’utilisateurs internes, composés d'administrateurs supérieurs, d'universitaires et de membres du personnel pour travailler, de concert avec les architectes, à l’élaboration d’un programme d’utilisation des espaces, des contiguïtés stratégiques, des besoins en équipement spécifiques et des pré-requis techniques (appelé le «Funtional and Technical Program», ou FTP)

Mai 2019
L'Université McGill publie son Plan directeur du campus 2019 qui, parmi de nombreux autres aspects visant à améliorer l'expérience sur le campus, énonce des orientations spécifiques axées sur la reconnaissance tangible de l'histoire et de la présence contemporaine des Autochtones, afin que des espaces réservés aux Autochtones soient intégrés dans tous les aspects de la planification de l'Université, y compris les plans pour le site de l'Hôpital Royal Victoria.
Été 2019
Le bureau du projet du Nouveau Vic est créé et une équipe de professionnels est embauchée.

Septembre 2019
La principale de l’Université McGill et l’équipe de projet tiennent quatre assemblées générales pour la communauté mcgilloise.

Septembre 2019
Le consortium Diamond Schmitt/Lemay Michaud Architectes est choisi comme fournisseur de services d’architecture à l’issue d’un processus d’évaluation rigoureux en deux étapes mené par un comité de sélection indépendant.
Les services de sociétés d’ingénierie et de cabinets d’experts-conseils sont retenus, notamment Decasult-Strategia Conseil, ERA Architects, l’atelier L’Enclume, Claude Cormier et Associés, Pageau Morel-Bouthillette Parizeau et ARUP-Cima+.

Avril 2020
Le programme fonctionnel et technique est terminé, ce qui marque la fin du mandat des groupes d’usagers.
L’équipe consultative du design est créée. Ce groupe interne d’intervenants universitaires et membres du personnel administratif, soutenu par un plus grand groupe d’experts internes, continuera de travailler en étroite collaboration avec l’équipe de projet et les architectes sur la conception du nouveau pavillon.
Fin 2020
L’Université McGill dépose son dossier d’opportunité auprès du gouvernement.

Janvier 2021
On lance un processus d’intégration des communautés autochtones internes et externes dans la conception du projet du Nouveau Vic. Cette démarche résulte d’un partenariat avec le Service des initiatives autochtones, qui bénéficie de l’appui d’Acosys, une société de conseil détenue à 100 % par des Autochtones. L’objectif de cette consultation autochtone vise à dépasser la représentation physique afin de créer à McGill des espaces qui favorisent à la fois un sentiment d’appartenance et de bien-être culturel pour les étudiants autochtones, et une occasion pour les allochtones de se familiariser avec l’histoire, la culture et les modes de connaissance autochtones.

Mai 2021
e conseil des ministres du gouvernement du Québec approuve le Dossier d’opportunité. L’Université McGill commence l’élaboration du Dossier d’affaires (analyse de rentabilité).
Juin 2021
Le Conseil municipal de Montréal donne le feu vert au Plan directeur de la SQI et au Projet du Nouveau Vic; McGill soumet le Plan directeur et le Dossier d’opportunité à l’Office de consultation publique de Montréal (OPCM). (L’OPCM informe les citoyens des projets d’urbanisme et propose au public un forum où il peut faire part de ses opinions, de ses craintes et de ses recommandations au conseil municipal.)
Un rapport de l'OCPM est attendu pour le printemps 2022.

En 2022
Début des travaux préliminaires

En 2023
Si le dossier d’affaires est approuvé, l’Université McGill entamera le processus d’appel d’offres.
Début des travaux de construction

En 2028
Fin des travaux de construction
Inauguration du nouveau complexe et emménagement
Engager le dialogue avec la collectivité
L’Université McGill souhaite s’ancrer dans la collectivité pour faire de cet ambitieux projet une source de fierté pour tous. Elle a élaboré un plan de mobilisation dans le but de rallier la communauté mcgilloise, les communautés autochtones internes et externes, des groupes d’intérêts, des groupes communautaires ainsi que l’ensemble des Montréalais, des Québécois et des Canadiens autour du projet du Nouveau Vic et de ses efforts de développement durable.
Si vous avez des questions ou des commentaires, ou si vous souhaitez vous impliquer, communiquez avec l’équipe du projet au moyen du formulaire suivant.
Notre équipe
Nous sommes heureux de vous présenter les membres de notre équipe. Nous attachons une grande importance à la collaboration et à la communication. N’hésitez pas à communiquer avec nous.
Bruce Lennox, doyen de la Faculté des sciences et responsable académique du projet du Nouveau Vic
Pierre Major, directeur exécutif
Melanie Bokor, agente administrative, Bureau du directeur exécutif
Anna Bendix, directrice, Planification et développement
Pamela Chiniah, adjointe administrative, Bureau du directeur
Sarah Heiberg, directrice associée, Gestion du changement
Karim Moussaly, agent des finances principal
Chanel Manzone Pilon, analyste politique
Plusieurs entreprises spécialisées participent à la réalisation de ce projet de grande envergure :
Decasult-Strategia Conseil – Gestion de projet
Diamond Schmitt / Lemay Michaud Architects – Architectes
ARUP-Cima+ – Ingénierie des structures
ARUP-Cima+ – Ingénierie civile
Atelier l’Enclume – Design urbain
Claude Cormier Associés – Architecture de paysage
ERA Architects – Consultant en patrimoine
Pageau Morel-Bouthillette Parizeau – Ingénierie mécanique et électrique